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Martin Hirsch a pris la direction de l’AP-HP. Il a récemment affirmé que ses choix ne seraient pas dictés par des considérations immobilières et spéculatives mais par des priorités sanitaires et médicales.

La situation de l’Hôtel Dieu n’est pas résolue pour autant. Des lits ont été rouverts dans le service des urgences et quatre infirmières y ont été affectées mais le dispositif d’orientation des urgences imposé aux pompiers continue d’exclure l’Hôtel-Dieu.

Dans le même temps, le réseau cyber-urgences renvoie l’image de services en surcharge dans tous les autres centres parisiens, Tenon, Saint-Louis, Lariboisière, Bichat, La Pitié-Salpêtrière et Pompidou avec des taux d’occupation allant de 150 à 380 %.

Pour autant, le service des urgences de l’Hôtel-Dieu reste écarté du dispositif de prise en charge des patients urgents. La situation qui en découle est préjudiciable aux conditions de travail des soignants, aux conditions d’accueil et de prise en charge des usagers et à leur sécurité.

Depuis le 4 novembre nous sommes là en présence d’une priorité sanitaire et médicale qui, pour nous, exige une réponse claire, rapide et pérenne : le maintien d’un service d’accueil des urgences de plein exercice à l’Hôtel-Dieu, et l’examen objectif du projet alternatif opposé à « l’hôpital debout ».

De même que doit être actée la réintégration du Dr Gérald Kierzek, sanctionné pour avoir alerté sur les conséquences de la fermeture des urgences et du démantèlement de l’hôpital.

Dans la lettre au personnel qui a suivi sa nomination, Martin Hirsch a déclaré exclure la contrainte et préférer la recherche du consensus.

Cette démarche, pour être crédible, devrait exclure les faux-semblants et les atermoiements et s’appuyer sur la transparence. Il n’est pas acceptable que l’incertitude demeure.

Le 20 décembre 2013, à Lure,

Tag(s) : #Actu

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